Publié dans Sport

Projet « Madagascar terre de football » - 600 jeunes en quête de leur chance

Publié le lundi, 19 juin 2023

Quelques jours avant la fin de l’inscription à l’évènement pour la détection de jeunes joueurs, celui-ci affiche complet. En effet, ils sont 600 joueurs qui aspirent à convaincre les agents recruteurs. « Le football malagasy a de la qualité mais les joueurs malagasy ont du mal à se faire repérer à l’international. Madagascar est une aubaine pour détecter les nouveaux talents. Or, c’est encore mal exploiter. Le manque, c’est l’exportation. C’est le principal but du projet « Madagascar terre de football », annonce Lova Ramisamanana, président directeur  général de l’Agence LNR Sport Management.

Un projet initié par l’Agence malagasy qui va s’activer dans la promotion des joueurs locaux pour contribuer au développement du football. L’Agence organise ainsi un vaste évènement de recrutement qui aura lieu du 20 au 23 juin sur le terrain annexe du stade Barea.  Deux agents internationaux sont dans nos murs pour détecter les nouveaux talents. Il s’agit de Wassim Gharmoul, fondateur de l’Agence internationale Obelisq et Hermann de Souza, un agent recruteur qui habite en France. 

« Madagascar a des grands joueurs qui peuvent rivaliser avec les joueurs de grands championnats. Les Barea l’ont prouvé durant le match contre le Ghana dimanche dernier. J’espère que mon expérience pourra faire bâtir au foot malagasy des projets à long terme. Je vais faire de mon possible pour apporter mon expérience à l’aboutissement du projet. Il suffit seulement de un ou deux joueurs  pour créer l’inspiration et développer le marché », explique Wassim Gharmoul.

Rappelons que Wassim Gharmoul est l’un des pionniers du marché du football Canada. Il a commencé  son projet au Canada. Actuellement, le pays nord-américain se trouve à la 32ème place. Et il pense faire la même chose avec Madagascar. « Régularité, joueurs qui ont de la personnalité sur le terrain, capables de prendre des risques, savent jouer en équipe, disciplinés », seront les critères de base pour lui. 

Quant à Hermann de Souza, il a déjà fait évoluer le même projet avec le Cap Vert. La terre de football malagasy n’est plus à présenter à cet homme. Car, il  a déjà collaboré avec Lova Ramisamanana, président directeur général de l’Agence LNR dans l’organisation des matches amicaux des Barea, lors de la préparation de la CAN 2018 contre les Comores, le Togo, Luxembourg. Il revient dans le pays pour envisager de faire quelque chose avec les nouveaux staffs des Barea dans la préparation des prochaines qualifications à la Coupe du Monde 2026.

Cet agent recruteur est aussi connu dans l’exportation des joueurs dans les championnats. Après Antananarivo, les deux hommes envisagent de ratisser les provinces pour détecter des talents. En octobre, une deuxième session de détection internationale à Toamasina ou à Mahajanga en octobre. Au programme de la détection internationale, la journée du mardi sera consacrée aux joueurs de l’Orange Pro League concernés par la tranche d’âge. Le mercredi 21 juin pour les joueurs de 18 ans, le 22 juin pour ceux de 19 ans et le vendredi 23 juin pour ceux ayant 22 et 23 ans. Le samedi sera réservé aux acteurs du football malagasy durant lequel l’agent recruteur organisera une conférence qui s’intitule « Comment transférer vos joueurs à l’international », au stade Barea. 

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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